La race canine est très vulnérable aux maladies, on en recense des milliers et l’une des plus mortelles d’entre elles est la toux de chenil. En termes médical, la toux de chenil désigne une trachéo-bronchite infectieuse qui affecte l’appareil respiratoire du chien. Quand elle n’est pas soignée à temps, la toux de chenil peut entraîner la mort. Le point sur la toux de chenil, le diagnostic et les remèdes associés.

La toux de chenil : description de la pathologie

Affectant les chiots et les chiens, la toux de chenil peut être aussi bien transmise par un virus appelé adénovirus ou parainfluenza que par des bactéries comme la Pseudomina aeruginosa ou Bordetella bronchiseptica. Les microbes envahissent rapidement l’entrée de la voie respiratoire ce qui fait que l’animal a du mal à respirer. C’est une maladie très contagieuse qui peut affecter d’autres chiens par un simple rapprochement avec le malade ou par une toux. Les races les plus vulnérables sont les bouledogues et les pékinois.

Diagnostic : les symptômes de la toux de chenil

Si en général, si vous sentez que votre chien présente des troubles respiratoires, contactez sans attendre le vétérinaire. Les signes évidents de cette maladie sont en outre la fièvre, la fatigue, la toux sèche, l’écoulement du nez, la conjonctivite ou encore le manque d’appétit. En effet, c’est la sensation d’étranglement au niveau du cou qui pousse l’animal à ne pas se nourrir. Si cet état dure depuis 24 heures, il y a de fortes chances que votre chien a attrapé la toux de chenil.

La toux de chenil : le traitement adapté

Il sera nécessaire d’administrer des antibiotiques pour éliminer les bactéries et les virus, mais également un anti-inflammatoire pour désobstruer la voie respiratoire de l’animal. Parfois le vétérinaire préfère l’aérosolthérapie pour accélérer sa guérison. Le chien doit se reposer pour améliorer sa défense immunitaire et on peut lui donner un antitussif pour limiter ses éternuements.